Cette somme collectée représente qu’un taux de souscription de 45,8 %.
L’information est publiée dans le rapport hebdomadaire (10-14 juillet) par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) sur les opérations des pays de la CEMAC,
Certains analystes estiment que cet échec se justifie par « le contexte économique et social que traverse le pays en cette période de transition politique. Cette situation, accentuée par l’insécurité et des troubles sociaux, a un impact négatif sur la dette extérieure du pays estimée à 3 milliards $ ».
Malgré le taux d’intérêt de 6,5 % proposé par le pays lors cette opération effectuée en obligation du trésor assimilable (OTA) de 2 ans de maturité, il ressort de ce faible taux de souscription traduit la réticence des investisseurs sur les titres émis par le Tchad.
« La possible chute des prix du pétrole ou encore des insuffisances dans le financement des donateurs pourrait endiguer la relance de l’économie du pays, énumérait le FMI dans son rapport », selon des analyses relayées par Financialafrik.
En outre, il y a les conditions du marché devenus extrêmement rigides qui visent à contrer les poussées inflationnistes dans la zone CEMAC et viennent s’allier au durcissement de la politique monétaire qui se traduit par une hausse à quatre reprises des taux directeurs depuis décembre 2021.
La Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.