Cette production devrait franchir la barre des 50 tonnes en 2023 et 55 tonnes en 2024, compte tenu des projets de développement minier du pays. Il a ajouté que « les demandes de permis de recherche ont significativement augmenté ces dernières années ».
En plein essor ces dernières années, la filière aurifère en Côte d’Ivoire contribue à elle seule à plus de 80% des recettes du secteur. Les recettes fiscales sont passées de 56,441 milliards FCFA en 2017 à 250 milliards FCFA en 2022. La filière est dominée par sept grandes mines industrielles. Des mines semi-industrielles et des mines artisanales s’activent également dans le secteur.
Malgré ce succès, la filière de l’exploration de l’or fait face à de nombreux défis. Parmi lesquels, l’on cite la lutte contre l’orpaillage illégal et tous les trafics qui lui sont directement ou indirectement liés, l’absence de données exhaustives et fiables pouvant permettre une meilleure connaissance du potentiel minier, le retard noté dans la délivrance des Permis de recherche et d’exploitation, etc.
Organisée par le Groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI), autour du thème : « Quelle politique du contenu local pour soutenir un secteur minier durable et performant ? », la deuxième édition du symposium dénommé « Mine Côte d’Ivoire » a pris fin ce vendredi 31 mars 2023.
Entres autres recommandations formulées par les participants, l’on note l’adoption d’une loi d’une politique de contenu local minier, la mise en place d’un cadre institutionnel attractif pour des investisseurs nationaux dans le secteur minier et d’une fiscalité dévolue aux PME œuvrant dans le secteur minier. Les participants ont également appelé à la création d’une plate-forme digitale d’information sur les besoins d’offres et de services, accessible aux PME et le soutien aux initiatives d’entrepreneuriats au niveau communautaire ou régional. Afrik Emergence