Cette rencontre de deux jours a permis au BOS de présenter les différentes réalisations depuis l’adoption en 2014 du PSE, référentiel national de politique socio-économique, particulièrement en 2022.
Pour le Directeur général du BOS, El Ousseyni Kane, le PSE est une « réussite » pour avoir permis à « beaucoup de Sénégalais un accès à l’énergie », de mieux se nourrir et d’avoir « accès à la santé, à l’éducation, à la formation ».
Plusieurs autorités du secteur public et du privé national et des partenaires techniques et financiers de l’Etat et des représentants de la société civile ont salué cet « exercice de transparence » sur les performances et les contreperformances de l’année écoulée.
Le secteur minier a enregistré de bons points. Outre la création d’une direction dédiée à l’Exploitation minière artisanale et à petite échelle (Emape), la production nationale a atteint 14,96 tonnes pour l’or, 94.000 tonnes pour le zircon, 2,4 millions de tonnes pour le phosphate.
L’agriculture a connu, au cours de l’année 2022, des « progrès ». La production céréalière a enregistré une hausse de 5% (comparé à la campagne précédente). Au total, elle a atteint 3 millions 663 mille 690 tonnes dont 1 million 409 mille 120 tonnes de riz ; 1 million 097 mille 033 tonnes de mil et 785 mille 750 tonnes de maïs.
Selon le BOS, la demande nationale de 8 mois pour l’oignon et la pomme de terre est couverte tandis que la dynamique de croissance des productions avicoles est maintenue.
Dans plusieurs autres secteurs notamment le tourisme, l’énergie, les infrastructures, l’habit social, le développement communautaire et l’équité sociale, des actions concrètes sont en cours. Cependant des obstacles d’ordre juridique ou financier freinent la mise en œuvre de certains projets et réformes phare du PSE.
Pour y remédier, le Directeur général du BOS/PSE souligne la nécessité de « renforcement des réformes », une meilleure intégration du secteur privé dans la mise en œuvre des projets », une « économie plus verte » et la « création d’emplois des femmes et des jeunes ».
La deuxième phase du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A 2018-2023) sera suivie d’un nouveau plan (2024-2028) pour lever les obstacles et « poursuivre la dynamique engagée » dans la réalisation des projets et réformes.