La source indique que cette baisse s’explique principalement par le renforcement des importations de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (+212,6 milliards), d’huiles brutes de pétrole (+130,4 milliards) et de « froment et méteil » (+36,4 milliards).
Néanmoins, la Dpee note que cette hausse est atténuée par le repli des achats d’autres produits pétroliers (-125,1 milliards) et de riz (-19,4 milliards).
Pour sa part, la hausse des achats à l’étranger d’huiles brutes de pétrole et « froment et méteil » s’explique essentiellement par l’augmentation des quantités demandées, respectivement, de 193,4% et 100,3% ; les prix implicites ayant baissé respectivement de 5,7% et 1,1%.
Pour ce qui est de l’accroissement de la valeur des achats à l’étranger de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles », il est lié à l’évolution conjuguée des quantités (+49,4%) et des prix (+115,9%).
Sur un an, la valeur des importations de biens a enregistré une progression de 37,6% (+590,2 milliards), du fait de l’augmentation des achats de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées auto » (+212,7 milliards), d’autres produits pétroliers (+126,9 milliards), d’huiles brutes de pétrole (+120,7 milliards) et de « froment et méteil » (+18,5 milliards).
Cette progression a été, toutefois, ralentie par le repli des achats à l’extérieur de « machines, appareils et moteurs » (-11,5 milliards).
En cumul sur les douze mois de 2022, les importations de biens se sont chiffrées à 7549,4 milliards contre 5378,5 milliards en 2021, soit une augmentation de 2170,9 milliards.
Cette situation reflète la hausse des achats des « autres produits pétroliers » (+838,2 milliards), de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (+219,8 milliards), d’huiles brutes de pétrole (+141,9 milliards), de « machines, appareils et moteurs » (+111,9 milliards), de « froment et méteil » (+88,5 milliards) et de riz (+84,4 milliards).
En ce qui concerne la croissance des importations des « autres produits pétroliers », elle est due à la hausse des quantités achetées (+117,8%).
S’agissant du renforcement des importations d’huiles brutes de pétrole, elle est portée à la fois par la hausse des quantités (+49,2%) et un relèvement du prix implicite (+0,4%).