« Les besoins de financement sous régionaux des projets du deuxième plan d’action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (pour la période 2021-2030) sont les suivants : Afrique du Nord, 16,5 milliards de dollars ; Afrique centrale, 8,5 milliards de dollars ; Afrique de l’Ouest, 40,5 milliards de dollars ; Afrique de l’Est, 37,8 milliards de dollars et l’Afrique australe, 13,8 milliards de dollars », souligne le rapport du Comité d’experts de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique qui se déroule à Victoria Falls (Zimbabwe) (hybride), du 28 février au 1er mars 2024.
La réunion se tient en prélude La Conférence des ministres des finances, de la planification et du développement économique de la CEA (COM2024), se tiendra du 1er au 5 mars 2024 sur le thème “Financer la transition vers des économies vertes inclusives en Afrique : impératifs, opportunités et options politiques”
Les projets du premier plan d’action prioritaire ont été financés par des investissements provenant de diverses sources, notamment des membres de l’Union africaine et du Consortium pour les infrastructures en Afrique, ainsi que du secteur privé, et, à la fin de l’année 2020, l’objectif de financement initial avait été dépassé de 20%, précise le rapport intitulé « Évaluation des progrès de l’intégration régionale en Afrique ».
Afin d’accroître et d’accélérer le financement des projets d’infrastructures vertes en Afrique, poursuit le document, l’Union africaine, la Banque africaine de développement, Africa50 et d’autres organismes ont lancé l’Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique en marge de la vingt -septième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui s’est tenue en novembre 2022 à Sharm el-Sheikh, en Égypte.
Les engagements pris par les partenaires africains et mondiaux en marge de la session suivante, qui se tiendra en 2023 à Dubaï (Émirats arabes unis), s’élèvent à plus de 175 millions de dollars, ajoute le rapport.
Parmi les autres instruments de financement innovants, l’on cite le financement mixte, les obligations vertes, sociales et liées au développement durable, et les conversions de dettes en mesures en faveur de la nature.
La CEA a soutenu une initiative de coalition de la dette durable qui vise à accroître le financement du développement durable au moyen de la gestion de la dette et en proposant des alternatives à la dette.
En outre, la CEA, en collaboration avec l’Institut universitaire des Nations Unies pour les ressources naturelles en Afrique, a créé Justis, un marché en ligne pour les produits et services liés à l’énergie verte, destiné aux entreprises, aux chercheurs, aux responsables politiques et aux investisseurs, afin de promouvoir une transition énergétique inclusive et équitable. AfrikEmergence