L’atelier prévu pour durer une journée, vise à sensibiliser les parties prenantes au contexte et à l’importance de l’implémentation d’une démarche de management des risques dans le cadre de l’amélioration de la supervision du marché financier régional à travers l’utilisation de la cartographie des risques.
Elaborée par le cabinet Mazars, l’étude a pour objectif, d’identifier, à partir d’une analyse des tendances économiques et financières de court et de moyen terme, les risques pesant sur le marché financier régional et ses principaux acteurs. Elle vise également à proposer une cartographie des risques de chaque composante du marché financier, en faisant ressortir leurs intensités et leurs impacts sur la stabilité du système financier de l’UMOA.
Au niveau du marché financier régional de l’UMOA, souligne l’AMF-UMOA, l’enjeu de la mise en place d’une cartographie des risques serait de distinguer, d’une part, la problématique liée aux marchés de détail et aux risques supportés par les investisseurs particuliers et, d’autre part, la problématique liée aux marchés de gros animés par les intermédiaires financiers, les sociétés cotées et les investisseurs institutionnels.
L’atelier de restitution des travaux s’est déroulé en présence du secrétaire général de l’AMF-UMOA, Ripert Eudes Bossoukpe qui est longuement revenu l’importance de la rencontre.
L’objectif de cet exercice, a-t-il dit, est à terme, d’évaluer les conditions et facteurs de prise en charge des conditions de financement des économies de l’Union, à travers les thématiques liés à la volatilité des marchés, à la liquidité, au contexte international et régional. Mais, aussi d’apprécier l’impact des évolutions ou l’absence de régulation sur l’attractivité, le développement du marché financier régional et d’apprécier les problématiques.
‘’La mise en place de cet outil devrait aussi permettre à l’AMF de faire évoluer son approche de régulation et de supervision en la fondant davantage sur les risques et aux acteurs d’améliorer le processus de management. (…) Les conclusions qui seront examinées lors du présent atelier doivent aller dans le sens du développement du marché en renforçant la confiance et la transparence, notamment vis-à-vis des épargnants et des investisseurs’’, fait savoir M. Bossoukpe.
M Taibou Mbaye, Manager du cabinet Mazars, a pour sa part indiqué que «pour qu’une cartographie soit dynamique, il faut un ensemble de mécanismes, une organisation et des process pour faire suivre de manière cohérente». D’où la démarche holistique adoptée par le cabinet afin de faire intervenir le maximum d’acteurs, mais aussi de les sensibiliser à la culture du risque pour une meilleure prise en charge.
Afrik Emergence