La rencontre a également servi à identifier les leviers sur lesquels la stratégie devra se baser pour réussir la production de farine à base de céréales locales.
Dans son discours prononcé ce vendredi, à la clôture de cette activité, El Ousseyni Kane, Directeur Général du BOS du PSE a magnifié « l’état d’esprit positif et constructif » dans lequel les travaux se sont déroulés.
« Ce bel exercice a été mené avec une démarche participative, inclusive et de co-construction entre l’État, le secteur privé et le monde de la recherche », a-t-il dit.
Les participants ont proposé un plan de communication pour la promotion du « consommer céréales locales et pains composés » et défini un modèle de gouvernance de la stratégie import – substitution du blé.
L’atelier a aussi permis d’évaluer les besoins en investissements pour la mise en œuvre de la stratégie et d’identifier les mesures d’accompagnement majeures à entreprendre pour sa réussite.
« Cette initiative qui se veut fédérateur vise à offrir un cadre unique d’actions pour accélérer les efforts déjà entrepris dans le sens de réduire les importations de blé », selon M Kane.
Il a rappelé que le Sénégal a toujours placé la réduction du déficit de la balance commerciale au cœur de ses priorités à travers la promotion des exportations et de l’import substitution.
Selon lui, cette option est devenue une nécessité vue le contexte géopolitique actuel entraînant des perturbations dans les chaînes de production, de distribution et d’approvisionnement des céréales et d’autres types de produits essentiels pour le bien-être de nos populations.
C’est dans cette optique que s’inscrit l’étude portant sur la stratégie d’import substitution au Sénégal réalisée par le BOS du PSE et qui a permis d’étudier la dynamique des importations du Sénégal au cours de la période 2015-2019 et d’identifier les dix premiers produits importés, dont le blé, pouvant faire l’objet de substitution par une production locale.
AfrikEmergence