Selon le communiqué de l’institution financière internationale, le projet vise, d’une part, à améliorer les capacités de transformation industrielle des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques et des services connexes, et, d’autre part, à augmenter durablement les revenus et la sécurité alimentaire pour les ménages.
La contribution de la Banque approuvée le 22 novembre à Abidjan représente 30,7 % du coût total du projet s’élevant à environ 283,05 millions d’euros, indique la même source, ajoutant que la Banque islamique de développement (21,2 %), la Banque ouest-africaine de développement (15,9 %), Sponsor Dette (19,3 %) et Sponsor Equity (7,7 %) constituent les autres contributeurs à la mise en œuvre du Projet Agropole Nord.
« L’État sénégalais y contribuera à hauteur de 5,2 % du coût du projet », a ajouté la BAD.
Ce projet s’inscrit dans la création de cinq agropoles intégrés et compétitifs du Plan Sénégal Émergent à l’horizon 2025 du gouvernement du Sénégal.
« Il fait suite à l’approbation par le Conseil des projets Agropole Sud et Agropole Centre pour couvrir les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor au sud du Sénégal et les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine et Kaolack au centre du pays, respectivement. », rappelle la BAD.
Ces agropoles ont pour objectif de jouer un rôle de substitution des importations, mais aussi de renforcer le tissu entrepreneurial et de contribuer à la promotion des exportations.
Le Projet Agropole Nord sera mis en œuvre par le ministère sénégalais du Développement industriel et des Petites et moyennes industries.
« Il va contribuer à accroître les exportations agricoles et réduire par conséquent les importations de denrées alimentaires ainsi que l’insécurité alimentaire en milieu rural », a informé la BAD.