L’organisation communautaire explique dans un communiqué que cette stratégie devrait permettre de faire sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté, par la création d’emplois et apporter des gains supplémentaires d’un montant de 450 milliards de dollars d’ici à l’horizon 2035.
La CEDEAO souligne que cette stratégie a pour but de garantir l’intégration effective des économies ouest-africaines en s’appuyant sur des progrès et des acquis de l’intégration régionale.
Elle vise également la coordination entre les Etats membres sur leurs stratégies nationales de mise en œuvre de la Zlecaf, et faire de ce marché continental un outil efficace pour l’autonomisation économique des femmes et des jeunes.
« La stratégie de la CEDEAO en matière de mise en œuvre de la Zlecaf constitue une étape importante dans les efforts engagés par la région pour accélérer la mise en œuvre de l’accord de la Zlecaf […] La commission s’est engagée à travailler avec les Etats membres pour s’assurer que la communauté, ses populations et ses entreprises bénéficient pleinement du marché africain », a indiqué la commissaire aux affaires économiques de la CEDEAO, Massandjié Toure-Liste.
Selon l’indice d’intégration régionale en Afrique, la CEDEAO affiche un score moyen modéré de 0,425 en raison de la faiblesse de son score en matière « d’intégration productive ». Sept des quinze pays membres de la communauté affichent une quasi-absence en la matière et les performances des pays les plus intégrés, notamment le Sénégal, le Nigéria, et la Côte d’Ivoire ne sont pas suffisantes pour compenser cet état de fait. Toutefois la communauté enregistre une bonne performance en matière de « Libre circulation » avec un score de 0,733 sur 1.
Vingt-quatre pays de la communauté économique régionale (CER) avaient validé leurs stratégies de mise en œuvre en février dernier tandis que neuf stratégies nationales étaient déjà mises en œuvre, selon le secrétariat de la Zlecaf.