Une DDoS (distributed denial-of-service, déni de service distribué) est une attaque informatique qui consiste à submerger un réseau avec des quantités massives de trafic en saturant la bande passante de la ressource du site attaqué. Les grandes quantités de trafic lancées sur le site empêchent les utilisateurs légitimes d’accéder à l’application ou au service. Autrement dit, il s’agit d’une tentative malveillante de perturber le trafic normal d’un serveur, service ou réseau ciblé en submergeant la cible ou son infrastructure environnante avec un flot de trafic Internet.
Sur les réseaux sociaux, les auteurs de l’attaque se font passer pour le groupe de hackers “Anonymous”, connu pour avoir atteint d’autres infrastructures d’Etat dans le monde.
« La SENUM SA chargée de la gestion du domaine Gouv.sn a mobilisé toute ses équipes pour permettre aux usagers de ces sites institutionnels d’accéder aux services en ligne dans les plus brefs délais », a rassuré le porte-parole du gouvernement.
Un compte Twitter se faisant appeler @MysteriousTeamO revendiquant la responsabilité de cette cyberattaque.
« Nous lançons une vaste cyberattaque contre vous », alertent dans un tweet les auteurs qui seraient basés au Bangladesh et affiliés à la célèbre communauté Anonymous.
Les sites de la présidence de la République ainsi que ceux des ministères des Forces armées, de l’Agriculture, des Infrastructures, de l’Environnement et d’autres institutions telles que le Secrétariat du gouvernement, le Bureau d’information gouvernementale, et l’ONFP sont tous affectés, selon Socialnetlink qui ajoute l’Hôpital Aristide Le Dantec parmi les victimes.
AfrikEmergence