Cette performance, explique la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), serait le fruit des hausses enregistrées au niveau de la production de riz (+6,2%), de mil (+5,5%), de maïs (+4,4%) et de sorgho (+3,0%) avec des quantités respectives de 1 409 120 tonnes, 1 097 033 tonnes, 787 750 tonnes et 363 164 tonnes.
Ces progressions seraient consécutives, en partie, à une pluviométrie excédentaire sur l’ensemble des zones, souligne la Dpee, dans sa note de conjoncture du quatrième trimestre 2022.
En effet, note la source, les activités pluvieuses ont été plus abondantes dans toutes les zones, en rythme annuel, avec des hausses de 48,4% au Sud, 37,9% au Centre, 19,5% à l’Est, 24,8% au Nord et 41,2% à l’Ouest.
Concernant le riz, l’accroissement de 6,2% serait, essentiellement, lié aux performances relevées dans le Sud, notamment, dans les départements de Kolda (+4,3%), Bignona (+165,4%) et Goudomp (+29,1%) avec des productions respectives de 156 709 tonnes, 130 806 tonnes et 126 377 tonnes.
Ces progressions résulteraient d’une hausse des surfaces exploitées de 7,2% à Kolda, 101,3% à Bignona et 3,5% à Goudomp. Par contre, la production dans le département de Dagana2 s’est établie à 276 279 tonnes, en baisse de 24,6%, suite au fort repli des superficies mises en valeur (-26,6%).
Pour le mil, la progression de 5,5% est la résultante des évolutions contrastées des productions, d’une part, à Foundiougne3 (+11,3%), Koungheul (+20,6%) et Kaffrine (+19,7%) et, d’autre part, Fatick (-6,1%) et Nioro du Rip (-18,1%).
S’agissant du maïs, le renforcement de la production (+4,4%) reflète les performances enregistrées à Vélingara (+5,1%) et Nioro du Rip (+7,5%) malgré le recul noté à Sédhiou (-10,5%).
Afrik Emergence