L’émission proposée selon un communiqué de presse de la structure africaine serait la première jamais réalisée par une banque multilatérale de développement.
Ainsi, le capital hybride, estime la BAD. aura un effet multiplicateur sur le financement de la Banque et permettra l’émission d’obligations vertes, sociales et durables supplémentaires pour financer des projets ciblant certains des défis de développement les plus critiques du continent, notamment la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau et aux services de santé, ainsi que les changements climatiques.
Pour le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, après cette prouesse de la BAD, les banques multilatérales de développement mondiales et régionales, à sont appelées à modifier leurs modèles d’entreprise pour mobiliser davantage de financements à grande échelle, afin de lutter contre les changements climatiques et d’accélérer le développement.
« La Banque africaine de développement est pionnière en matière d’innovations financières. Notre décision d’émettre du capital hybride nous permettra de mobiliser davantage de financements sur les marchés de capitaux afin de renforcer l’accélération de la croissance et du développement de l’Afrique », a apprécié M. Adesina.
Le capital hybride est une combinaison de dette et de capitaux propres, qui complète plutôt qu’elle ne remplace ces deux sources de financement. Il s’agit d’un instrument de financement bien établi, largement utilisé par les entreprises, les institutions financières, les compagnies d’assurance et les agences, mais qui n’a pas encore été utilisé par les banques multilatérales de développement.
Afrikemergence