Cette formation se tient dans le cadre de la deuxième phase du projet d’assistance technique de la CEA en soutien à la promotion du commerce des services en Afrique et au renforcement des chaînes de valeurs des services financiers.
Il sera notamment question de renforcer les capacités institutionnelles nationales au Burkina Faso pour mieux mesurer la valeur ajoutée des chaînes de valeur des services régionaux ; évaluer l’impact du développement du secteur des services sur le commerce international ; et faciliter le développement de cadres de politique publique pour la croissance durable du sous-secteur des services financiers.
Intervenant dans le cadre du soutien de la CEA à la promotion du commerce des services et l’intégration du secteur des services africain dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, ce projet vise à libérer et stimuler le potentiel du commerce des services financiers à travers le continent, avec un accent particulier sur la mise en œuvre efficace de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Il s’appuie sur le succès d’un projet pilote conjointement mis en œuvre par la CEA et la CNUCED en Ethiopie, Gambie, Kenya, Mali, Nigéria et Togo (2018-2022).
Initié à la suite d’un séminaire de formation des formateurs organisé du 6 au 10 mai 2024 à Nairobi, Kenya au bénéfice des responsables burkinabés et burundais, ce projet se concentre, dans sa phase actuelle, sur le renforcement des chaînes de valeur des services financiers dans les deux pays conformément aux demandes d’assistance techniques de leurs gouvernements respectifs.
A terme, le projet vise à soutenir les efforts des pays africains pour saisir les opportunités présentées par la ZLECAf pour le renforcement de leur participation au commerce des biens et des services et à l’intégration de leurs secteurs des services dans les chaînes de valeur régionales et mondiales, conformément à l’engagement de la CEA en faveur de la facilitation de la transformation structurelle des économies africaines et du renforcement de la compétitivité du continent sur le marché mondial.
La phase ultime du projet consistera en la préparation et la validation du plan d’action national burkinabé ainsi que l’organisation d’une réunion multipartite internationale pour le partage d’expériences entre les pays. Ce projet bénéficie d’un appui financier de l’Agence danoise de développement international (DANIDA).