Un bilan salué par la directrice générale Afrique de l’Ouest de la BAD, Marie-Laure Akin-Olugbade, qui s’est réjouie des financements de son institution en faveur de la Côte d’Ivoire qui a obtenu des résultats « impressionnants » dans beaucoup de secteurs.
Elle s’exprimait au cours d’un séminaire sur les Opportunités d’affaires pour le développement et le financement du secteur privé en Côte d’Ivoire (SOA), tenu le jeudi 23 février 2023 à Abidjan, a l’initiative de la BAD en collaboration avec le gouvernement ivoirien.
Le volume de prêts actuels de la BAD en direction des opérateurs du secteur privé ivoirien est essentiellement orienté dans les secteurs du transport, de l’énergie, de l’agriculture et du secteur financier, a-t-elle rappelé.
La ministre ivoirienne du Plan et du Développement, Nialé Kaba, a rappelé les difficultés du secteur privé avant de les inviter à s’approprier les opportunités de la BAD. Selon elle, l’accès aux financements adéquats, en volume, en coût et en maturité, a toujours été une condition majeure de l’éclosion et du développement du secteur privé dans un pays.
Elle a assuré que dans le contexte actuel de mutations économiques mondiales et de rareté des ressources financières, à cause de la Covid-19 et de la crise russo-ukrainienne, « le SOA constitue une véritable opportunité pour le secteur privé ».
La rencontre a pour objectifs de renforcer les relations entre la Banque africaine de développement, les autorités ivoiriennes et le secteur privé. Il s’agit aussi d’accompagner le Plan national de développement 2021-2025 de la Côte d’Ivoire, qui met l’accent sur la nécessité de renforcer le rôle moteur du secteur privé.
Avec ce séminaire dédié au secteur privé, la Banque africaine de développement poursuit sa stratégie de transformation structurelle de l’économie ivoirienne, qui s’inscrit d’ailleurs dans la lignée de sa Stratégie de développement du secteur privé 2021-2025 , qui a trois priorités majeures : améliorer le climat des affaires, favoriser l’accès aux infrastructures socioéconomiques intégrées et promouvoir le développement des entreprises.
Le vice-président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), Philippe Eponon, a assuré de la pleine adhésion du secteur privé ivoirien à la transformation structurelle de l’économie ivoirienne notamment dans le cadre de l’industrialisation et ce à travers une meilleure connaissance des instruments de financement du Groupe de la Banque. Toutefois, il a fait état des difficultés auxquelles font face le secteur privé ivoirien, énumérant notamment l’accès limité des entreprises, notamment des PME au financement.