Cette rencontre est organisée par le Groupe de haut niveau de l’Union africaine sur les flux financiers illicites (HLP-UA sur FFI) et le Groupe de travail sur la position commune africaine en matière de récupération d’actifs (CAPAR), composé de l’Union africaine, de la Coalition pour le dialogue sur l’Afrique (CoDA), du forum civil, de l’Union panafricaine des avocats (UPA) et TrustAfrica.
Elle se tient en marge de la Conférence mondiale 2023 de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ouverte mardi à Dakar pour deux jours de travaux, indiquent les organisateurs dans un communiqué.
Cette conférence mondiale de l’ITIE, la première tenue en Afrique, bien que les pays africains soient majoritaires parmi les cinquante-sept États membres de l’ITIE qui se réunissent tous les trois ans.
Elle réunit des décideurs politiques, des régulateurs, des organisations de la société civile, des acteurs de l’industrie et les médias pour « favoriser le dialogue et la collaboration en promouvant la responsabilité et la gestion transparente des ressources pétrolières, gazières et minérales ».
La rencontre vise à rappeler le rôle de l’ITIE dans la promotion d’une gestion responsable et transparente des ressources pétrolières, gazières et minérales et à identifier des stratégies efficaces pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays victimes.
Selon le communiqué, les experts auront l’occasion d’identifier les efforts avec les agences nationales de lutte contre la corruption afin de sensibiliser l’opinion publique, retracer et récupérer les avoirs acquis illicitement en provenance d’Afrique à travers l’évasion fiscale ainsi que des activités criminelles à l’instar de l’évasion fiscale, du blanchiment d’argent et de la corruption.
Les travaux portent également sur la CAPAR, la nécessité d’une transparence et d’une responsabilité plus accrue, la réglementations plus strictes et la coopération internationale renforcée dans l’industrie extractive.
L’impact des flux financiers illicites et de la corruption qui sont fréquents dans le commerce des matières premières figure également au menu des travaux.