Intervenant lundi, lors du débat du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, il a indiqué que les dépenses du budget général s’établissent à 1 260,2 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 49% par rapport aux crédits ouverts, en ligne avec nos prévisions.
Les dépenses de personnel exécutées au 22 juin 2023 s’élèvent à 636,7 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 50% des crédits ouverts, a-t-il ajouté.
Amadou Moustapha Bâ a également rappelé que l’ensemble des engagements de l’État au titre des accords avec les partenaires sociaux, ainsi que les différentes mesures de revalorisation des salaires dans la Fonction publique, sont parfaitement pris en charge, notamment pour les échéances qui devaient être intégrées en 2023.
Le montant total des paiements effectués par le Trésor public au 22 juin 2023 se chiffre à 3 630,63 milliards FCFA contre 2 568,04 milliards FCFA au 22 juin 2022, soit une hausse de 630,63 milliards FCFA (24,6% en glissement annuel), a encore précisé le ministre des Finances et du Budget
Ces paiements, a-t-il poursuivi, englobent les pensions et salaires pour un montant de 587,74 milliards FCFA (contre 433,47 milliards FCFA au 22 juin 2022), soit 153 milliards FCFA de dépenses en plus, et les autres dépenses qui se chiffrent à 2610,93 milliards FCFA contre 2 134,57 milliards FCFA au 22 juin 2022, soit 476 milliards FCFA de plus que pour l’année passée, à la même date.
Les projections budgétaires pour le reste de l’année tablent sur le respect des indicateurs tels que la cible de déficit budgétaire projetée à 4,9% du PIB, le plancher des recettes fiscales hors recettes hydrocarbures d’un montant de 3 514 milliards FCFA, et le plafond des restes à payer (liquidations non payées) qui s’élèvent à 40 milliards FCFA.
L’on ajoute aussi le niveau des dépenses sociales de l’ordre de 40% et le plafond de la valeur actuelle des nouveaux emprunts extérieurs du secteur public estimes à 2 326,2 milliards FCFA.
Afrik Emergence