Le texte qui a suscité des critiques de la part de l’opposition, a été adopté la semaine dernière par le Parlement avec 184 voix pour et 88 voix contre.
La nouvelle disposition prévoit une taxe sur le logement de 1,5% (initialement prévu à 3%) qui sera prélevée directement sur les salaires pour financer un programme de logements sociaux.
Le texte prévoit également une hausse de 100% de la TVA sur les carburants de 8 à 16% et une taxe de 5% imposée aux créateurs de contenu numérique (initialement proposée à 15%).
En mai, le président Ruto avait expliqué sa décision de relever la TVA sur les produits pétroliers à 16%, par le fait que cette mesure devrait générer 50 milliards de Ksh, à reverser dans le budget d’entretien des infrastructures routières à travers le pays.
Les critiques de l’opposition notamment ont poussé le gouvernement à retirer certaines taxes initiales du budget, comme celle sur les produits cosmétiques.
Le Fonds monétaire international a salué fin mai l’action du gouvernement Ruto qui a répondu « rapidement » aux défis économiques et engagé des dépenses « prudentes » en 2022, dans un communiqué annonçant un accord pour un prêt d’un milliard de dollars (927 milliards d’euros) au Kenya.
Si les perspectives à moyen terme sont favorables pour l’économie kényane, « des défis importants subsistent dans le contexte d’une croissance économique mondiale lente et de conditions financières difficiles », a estimé l’institution.
AfrikEmergence