Le projet a été présenté lors d’un atelier organisé les 11 et 12 mai à Abidjan, par le Ministère d’Etat, Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora de Côte d’Ivoire, en partenariat avec la Direction Générale de la Mobilisation des Compétences et des Ressources de la Diaspora (DMCRD).
La rencontre a enregistré la participation d’une cinquantaine de fonctionnaires dont des représentants des ministères et institutions travaillant sur les questions de migration en Côte d’Ivoire. Des représentants du secteur privé, des universités et de la société civile ont également pris part à cet événement.
Cet événement est organisé dans le cadre d’un projet de la CEA qui soutient cinq États membres africains en plus de la Côte d’Ivoire : le Maroc en Afrique du Nord, le Mali et le Sénégal en Afrique de l’Ouest, et l’Afrique du Sud et le Zimbabwe en Afrique australe.
« La coopération, les actions collectives et concertées de toutes les parties prenantes sont les moyens les plus appropriés pour gérer les questions migratoires », a déclaré Kouyate Abdoulaye, chef de cabinet adjoint au ministère d’État, ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora.
« La mise en place d’un mécanisme national de reconnaissance des compétences des migrants permettra une meilleure gestion des dynamiques migratoires dans le pays », a déclaré Samia Hamouda, experte au Bureau de la CEA en Afrique du Nord.
Considérée comme un pays de destination en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire est une destination populaire pour les migrants. D’où la nécessité d’une meilleure coordination, afin de mieux gérer les flux migratoires et l’intégration économique et sociale des migrants.
Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières (GCM) adopté à Marrakech (Maroc) en décembre 2018 a chargé la Commission économique pour l’Afrique (CEA) d’appuyer ses États membres dans sa mise en œuvre, son suivi et ses mises à jour.
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