« En transformant notre anacarde sur place, nous favorisons l’émergence d’une agro-industrie nationale et continentale. Et cela se traduit par un accroissement de la valeur ajoutée des filières agricoles », a déclaré le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, Adjoumani Kouassi.
Procédant jeudi à Abidjan, à l’ouverture officielle de la 4e édition Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA 2023), il a ajouté : « ce que fait l’Asie du Sud-Est aujourd’hui c’est ce qu’il nous appartient désormais de faire. Transformons nos richesses naturelles africaines ici en Afrique, ici en Côte d’Ivoire et exportons des produits finis, tout en veillant sur leur commercialisation ».
Ce salon qui a pour thème « Contribution de l’industrie du cajou à la résilience des pays africains face aux défis économiques mondiaux » vise un accroissement de la valeur ajoutée », prendra fin ce vendredi 7 avril.
En 2014, la Côte d’Ivoire n’était qu’à 6% de taux de transformation de sa production qui était de 560.000 tonnes de noix de cajou brutes. L’année dernière, le pays a atteint près de 22% de taux de transformation pour une production de noix brutes qui a franchi le million de tonnes. Le secteur a créé plus de 15 000 emplois directs dont 70% sont occupés par des femmes.
Des résultats qui placent le pays au 3 eme rang mondial des pays transformateurs et fournisseurs d’amandes de cajou, derrière le Vietnam et l’Inde.
Le secteur de l’anacarde en Côte d’Ivoire, indique-t-on, réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 600 milliards FCFA, générant un revenu annuel de plus de 300 milliards FCFA aux 400 000 producteurs ivoiriens.
La 4e édition du SIETTA est organisée par le Conseil du Coton et de l’Anacarde en charge de la régulation, du Suivi et du développement des Filières Coton et Anacarde.
Afrik Emergence