Le Commissaire en charge du Département de l’Aménagement du Territoire Communautaire et des transports de la Commission de l’Uemoa, Jonas GBIAN, a présenté les avantages du projet de la boucle ferroviaire.
Selon lui, ce projet de dimension régionale, « hautement transformateur et intégrateur » permettra l’exploitation des potentialités économiques, désenclavera les localités riveraines du chemin de fer, améliorera la mobilité des populations des zones desservies et stimulera le commerce transfrontalier et la croissance des économies des pays de l’Union.
Le ministre ivoirien des Transports, Amadou KONE, a déploré le déficit en infrastructure de transport ferroviaire dans l’espace UEMOA. Ce déficit, selon lui, est à l’origine de « la dégradation rapide des routes, du fait de la surcharge des véhicules de transport lourd de marchandises entraînant des coûts élevés de l’entretien routier et des services de transport, des problèmes de sécurité routière et environnementaux. »
« La promotion du transport ferroviaire est donc devenue indispensable, voire incontournable pour notre sous-région et nécessite la conception et la réalisation d’un réseau ferroviaire de transport intégré et fiable, en accélérant la mise en œuvre des projets régionaux » dira-t-il.
« Nous sommes tous conscients que seuls des engagements fermes et forts nous donneront l’espoir de voir le train circuler depuis Abidjan jusqu’à Lomé en passant par Ouagadougou, Niamey et Cotonou » a-t-il conclu.
Au cours de leurs travaux, les Ministres évalueront l’état de mise en œuvre des diligences concernant les recommandations de la Déclaration ministérielle du 07 novembre 2019. Ils définiront également de nouvelles orientations pour la mise en œuvre du projet.
Les Ministres burkinabè des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Roland SOMDA, son collègue des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc SORGHO, le Ministre nigérien des Transports Oumarou Malan ALMA ainsi que des Partenaires Techniques et Financiers prennent également part aux travaux.
Longue de 2 928 km, la boucle ferroviaire doit être réhabilitée sur 1 951 km et construite sur 977 km.
Afrik Emergence