Pour le Président Sall qui s’exprimait à la tribune des Nations Unies lors de la 78ème session de l’Assemblée générale de l’organisation internationale, il faut que le continent africain, qui souffre le plus des émissions à effet de serre, « ne soit pas condamné à s’endetter pour réparer et prévenir des dommages dont il n’est pas responsable ».
Il reconnait que le réchauffement climatique a atteint un niveau sans précédent. A cet effet, il a rappelé qu’avec l’exécution de projets nationaux et continentaux, à l’image de la Grande Muraille Verte, les pays africains sont clairement engagés dans l’action climatique, à la hauteur de leurs moyens.
« Il reste que, pour l’essentiel, les projets verts en Afrique sont financés par recours à la dette, alors qu’ils devraient être soutenus par la mobilisation des 100 milliards de dollars par an convenus depuis la COP 15 en 2009 pour financer l’action climatique », a fait remarquer le président sénégalais.
Réitérant l’option du Sénégal pour une transition énergétique juste et équitable, tenant compte des besoins spécifiques des pays du continent, il rappelle que plus de 600 millions d’Africains restent encore privés de l’accès universel à l’électricité.
« Alors, si nous voulons que la COP 28 (prévue du 30 Novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis) soit le rendez-vous des promesses tenues, faisons-en sorte que les financements annoncés soient disponibles et accessibles selon des procédures et modalités simplifiées et transparentes », a-t-il alerté.