Plusieurs délégations sont arrivées dimanche dans la ville pour prendre part aux travaux.
Arrivé dimanche à la tête d’une forte délégation, le président du Groupe de la BM, Ajay Banga a été accueilli à l’aéroport international de Marrakech-Ménara, par la ministre marocaine de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah.
Dans une déclaration à la presse à cette occasion, M. Banga a indiqué que la Banque mondiale et le Maroc entretiennent de très anciennes relations, qui remontent à plus de 65 ans.
« Je suis ravi d’être présent au Maroc », souligne M. Banga, notant que le gouvernement marocain a mis en place des stratégies claires que la BM en assure le suivi.
Pour sa part, Mme Fettah a indiqué, dans une déclaration similaire, que les Assemblées annuelles BM/FMI constituent une importante occasion pour les gouvernements et les acteurs et opérateurs économiques pour discuter et examiner des solutions devant permettre de faire face et de s’adapter aux crises que connaît le monde, et de relever les défis inhérents entre autres, au dérèglement climatique et à l’inflation.
Quant à la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, elle est arrivée, vendredi à Marrakech, à la tête d’une délégation du Fonds, pour prendre part aux assemblées annuelles.
« Nous sommes ensemble au Maroc pour montrer notre solidarité avec ce pays que j’aime », avait-t-elle indiqué, dans une déclaration à la presse.
Les Assemblées annuelles BM-FMI, qui reviennent en terre africaine après 50 ans d’absence, constituent une occasion extrêmement importante pour aborder et discuter de nombreuses thématiques majeures portant sur l’avenir du monde.
« Le Maroc est honoré de l’organisation de cet événement d’envergure malgré le séisme », qui a frappé plusieurs régions du Royaume, avait déclaré Mme Fettah, en accueillant la directrice générale du FMI.
Ces Assemblées serviront d’occasion pour débattre des enjeux économiques mondiaux, des défis liés au développement, et des politiques de financement dans un contexte de ralentissement exacerbé par une montée des tensions géopolitiques et une relance économique post-Covid relativement timide.
Les Assemblées BM/FMI qui reviennent en terre africaine après 50 d’absence, constituent également une opportunité d’examiner de nouveaux programmes de développement et d’aborder les priorités du moment.
Les side-events des assemblées annuelles serviront de plateformes pour discuter de plusieurs questions relatives notamment, à la crise énergétique, aux défis climatiques, à la migration, à la coopération internationale, et à la fragmentation politique et économique au niveau mondial.
Sont attendus à ces travaux (9-15 octobre) quelque 14.000 participants en provenance d’horizons divers, dont environ 4.500 représentants des 189 délégations conduites officiellement par les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques centrales, selon les organisateurs.