Dans la note d’information hebdomadaire de la Banque centrale du Congo (BCC), il est constaté que « les dernières projections du cadrage du FMI portent la croissance de la République démocratique du Congo à 6,8% en 2023 venant de 8,9% en 2022 ».
La note de conjoncture précise que le secteur extractif reste de moteur de cette croissance de l’économie congolaise qui est cependant exposée à certains risques externes et internes. Il s’agit notamment, en externe, de la persistance de l’inflation globale et sous-jacente à des niveaux supérieurs aux objectifs des banques centrales, la poursuite de resserrement des politiques moyennes des grandes banques centrales, la hausse du prix des produits énergétiques et la poursuite des effets du conflit russo-ukrainien.
Parmi les risques endogènes, le document souligne la poursuite des pressions inflationnistes, les effets saisonniers liés à la commande des marchandises en perspective des festivités de fin d’année 2023, la rentrée scolaire 2023-2024, et sans doute les effets négatifs de la guerre dans l’Est du pays.
Par ailleurs, dans sa note de conjoncture économique de la semaine du 28 juillet au 4 août relayée par l’ACP, la BCC a, au regard des aléas auxquels sont confrontés le cadre macroéconomique de la RDC, préconisé le suivi et le contrôle de l’application stricte des dernières mesures de stabilisation mises en place; le renforcement de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire.
« La poursuite du resserrement de la politique budgétaire, et du contrôle de la qualité des dépenses et la poursuite du durcissement de la politique monétaire, ainsi que la surveillance des facteurs de liquidité sont recommandées », a souligné la source.
Le document adjoint également le renforcement des politiques sectorielles destinées à augmenter la capacité de production de l’économie et à soutenir la diversification et la poursuite des réformes structurelles pour le renforcement de la résilience de l’économie nationale face aux chocs.