Présidant vendredi à Dakar, une rencontre avec le Groupe élargi de concertation et de coordination des partenaires au développement du Sénégal (G50), il a rappelé que l’économie nationale devrait bénéficier en 2023, du démarrage de l’exploitation pétrolière et gazière et devrait ainsi s’inscrire à la hausse avec une croissance projetée à 8,8% contre une estimation de 4,2% en 2022.
Ce regain, a poursuivi Ba, est en phase avec le dynamisme attendu dans le secteur secondaire, qui afficherait une progression record de 16,4% en liaison avec la performance du sous-secteur des extractives (+116,1%). Selon lui, ce regain d’activités du sous-secteur extractif est essentiellement expliqué par l’intégration des productions de pétrole et gaz attendues respectivement à 10 millions de barils et 7 Tbtu.
La révision des prévisions de croissance 2023 du Sénégal, a souligné le Premier ministre Amadou Ba, devra tenir compte, notamment de l’environnement international ; de l’observation des six premiers mois de l’année ; et d’une meilleure appréciation de l’exploitation des hydrocarbures.
A cet effet, il a indiqué que le gouvernement envisage de conclure un programme avec décaissement avec le FMI, pour faire face au durcissement des conditions financières dans la plupart des économies avancées et la rareté des ressources financières sur le marché sous-régional.
A cet égard, a-t-il expliqué, l’option d’un programme soutenu par le Mécanisme élargi de crédit (MEC) et la Facilité élargie de crédit (FEC) d’une durée d’au moins trois ans paraît la plus adaptée. Selon lui, ce type de programme permettrait également au Sénégal de demander un financement au titre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Afrik Emergence