Selon M. Diouf, les perspectives du DC/BR pour 2024, sont notamment le renforcement de l’environnement opérationnel, élargissement de l’offre de produits et services digitalisés renforcement du positionnement International et l’amélioration de la gouvernance.
Il s’exprimait mardi à Dakar lors d’un petit-déjeuner de presse pour mieux expliquer aux journalistes la mission du DC/BR dans l’écosystème du marché financier.
Face à la presse, M. Diouf a tenu à expliquer les enjeux liés au marché financier régional et les perspectives de développement qu’il est estime en droite ligne de sa stratégie de digitalisation et d’interaction avec les investisseurs et l’écosystème.
« Les perspectives du DCBR s’inscrivent globalement dans sa stratégie de digitalisation et d’interaction avec les investisseurs et l’écosystème », a-t-il indiqué.
Selon son directeur général, la vision « ambitieuse » du DC/BR pour 2021-2025 est d’en faire « une infrastructure de marché de classe mondiale pour la gestion des titres et le dénouement des transactions ».
Le DC/BR a vu une croissance notable du nombre de ses adhérents, passant de 115 en 2019 à 139 en mars 2024. Une croissance que le directeur général justifie par la confiance accrue des investisseurs et des institutions financières dans le marché régional.
« Les transactions dénouées ont également connu des fluctuations significatives, avec une valeur culminant à 1464 milliards de FCFA en 2021, avant de se stabiliser à 800 milliards de FCFA en mars 2024 », a-t-il ajouté.
Abordant les résultats de 2023, M. Diouf a souligné la bonne santé du marché financier régional.
« Le marché régional se porte globalement très bien, même si le marché obligataire a eu un petit recul temporaire », a-t-il fait remarquer, ajoutant que globalement, l’année 2023 s’est bien passée sur les différents segments du marché.
« Si vous regardez le volume des dividendes payés et des événements sur valeurs payés aux investisseurs en 2023, nous sommes à des volumes qui dépassent 1 500 à 1 600 milliards de francs CFA, tandis que les projections font état de plus de 2 320 milliards qui devraient être redistribués dans le secteur bancaire au profit des bénéficiaires finaux », a-t-il détaillé.
Fondé en 1996, le DC/BR joue un rôle majeur dans le marché financier de l’UEMOA, tout en assurant la conservation centralisée des titres et la gestion des systèmes de règlement et de livraison des transactions boursières.
Basé à Abidjan, le DC/BR est une institution financière spécialisée de l’UEMOA. Sa mission principale est d’assurer la circulation, la sécurité et la transparence des transactions boursières au sein de l’Union. Il assure la centralisation, la conservation des valeurs mobilières de ses adhérents et la bonne fin des opérations de règlement/livraison ainsi que le paiement des événements sur valeurs.
Cette mission s’étend sur les huit Etats membres de l’UOMA, notamment Bénin, Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau Mali, Niger, Sénégal et Togo.