L’infrastructure a été réalisée sous la forme d’un partenariat public-privé, avec le concours de la BAD, comme chef de file des partenaires financiers. Elle devra contribuer à porter la puissance totale installée du pays de 500 MW, dont 8% provenait de l’hydroélectricité en 2012, à plus de 1600 MW aujourd’hui « avec un mix varié et équilibré et des perspectives encore plus prometteuses ».
«Cet ouvrage d’envergure ouvre une nouvelle ère dans le cadre du partenariat public privé, avec l’intégration de SENELEC comme actionnaire, permettant ainsi de renforcer la souveraineté énergétique et de réduire indirectement les coûts de l’électricité », a déclaré Macky Sall.
Il a, en outre, indiqué, qu’à travers la réalisation d’infrastructures majeures, dont 12 centrales d’une puissance installée de 271 MW d’énergie solaire, « le pays marche résolument vers la souveraineté énergétique dans une logique d’équité territoriale et de développement durable ».
A cet égard, Macky Sall a estimé que la région de Thiès, au-delà de sa vocation de carrefour ferroviaire et autoroutier, est devenue « l’un des hubs électriques majeurs de notre pays ».
En effet, Thiès accueille le plus grand nombre de centrales du parc de la SENELEC, avec des centrales solaires comme celles de Malicounda, de Méouane et de Merina Dakhar.