Après le train express rapide (TER) inauguré fin 2021, couvrant Dakar, la capitale et la ville nouvelle de Diamniadio, sur une distance de 36 km, le Sénégal se dote d’un nouveau mode de transport.
« Nous nous sommes dotés d’un mode de transport moderne, écologique et de qualité (…) D’ici le 30 mai, nous lancerons un projet sur plus de 230 milliards avec 14 lignes de plus de 1000 bus à gaz…», a dit Malick Ndiaye.
Les prix Du trajet varieront entre 400 et 500 F CFA et il y aura un intervalle de 6 à 3 minutes entre les bus BRT qui vont fonctionner de 6 heures du matin jusqu’à 21 heures.
Le BRT s’inscrit dans une stratégie de développement du transport de masse et va contribuer à réduire de moitié (à quarante-cinq minutes) la durée moyenne du trajet entre Dakar et Guédiawaye.
Construit en quatre ans, le BRT va assurer la prise en charge des transports à Dakar, avec une mobilité régulière, sécurisée et confortable. Il va transporter quelque 300.000 passagers par jour.
Le coût du BRT s’élève à 419 milliards de francs CFA, dont les 69 % sont fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers. Le reste du financement, 31 %, provient du secteur privé
La flotte du BRT est 100% électrique et est composée de 121 bus articulés sur les 158 prévus à terme. Elle pourra transporter 150 passagers, avec 55 places assises. D’une longueur de 18 mètres, les bus du BRT disposent de « multiples avantages environnementaux et sociaux »
L’ouvrage va générer un millier d’emplois – dont 35 % destinés aux femmes. Des voies cyclables et des voies réservées aux piétons sont aménagées sur le trajet du bus rapid transit.
L’État sénégalais a concédé l’exploitation et la maintenance du BRT pour 15 ans à Dakar Mobilité, société de droit sénégalais détenue à 70% par la française Meridiam et à 30% par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) du Sénégal.
Dakar, la capitale, concentre près de 4 millions d’habitants, soit près d’un quart de la population sénégalaise, et devrait en compter 7 millions en 2040, selon des projections de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). Une étude réactualisée en 2002 renseigne que le Sénégal perd en moyenne 900 milliards de francs CFA par an à cause de la pollution et de l’insécurité routière.